Si les variations des climats passés sont observable via les relevés météorologiques, les modèles climatiques nous permettent d’entrevoir à quoi pourrait ressembler le climat dans un futur proche. Toutefois, les modèles climatiques divergent et ne s’accordent pas nécessairement sur la trajectoire future du climat. De plus, à ces incertitudes s’ajoutent les nombreux biais que présentent les simulations climatiques.

Déterminer la réponse des hydrosystèmes (rivières, nappes phréatiques, lacs …) à ces changements climatiques nécessite l’emploi de modèles hydrologiques. La nature de ces modèles, leurs schémas internes, ainsi que les méthodes de calibration/validation sont autant d’éléments amplifiant les incertitudes liées à ces projections hydro-climatiques. Il en est de même pour le volet de gestion de l’eau.

Aussi, pour tenir compte des incertitudes, et afin de couvrir l’intégralité des évolutions plausibles du climat et des hydrosystèmes, la construction de larges ensembles climatiques, l’application de différentes méthodes de correction de biais, et l’emploi de plusieurs versions de modèles hydrologiques sont des pré-requis afin d’étudier les trajectoires hydro-climatiques futures et leurs conséquences sur la gestion de l’eau.